Etape 7 : Lake Powell
Après avoir assisté une dernière fois au lever du soleil, nous partons pour Page, un bourg situé au sud du Lac Powell. A une dizaine de miles de là, se trouve l'Antelop Canyon, que nous avons repéré dans un bouquin la veille au soir. Heureusement que ce livre est tombé sous nos yeux, sinon on ne serait pas resté plus de deux heures dans le coin, le Routard n'indiquant rien d'intéressant à faire à moins d'être en bateau. Et malheureusement nous n'avons pas pensé à emporter un bateau dans nos bagages. Zut alors, qu'est-ce qu'on peut être nigauds !
L'Antelop Canyon est divisé en deux sections : Lower et Higher. Nous commençons par la partie haute, grâce à une visite organisée par les Indiens Navajos pour la modique somme de 25$ par personne, ce qui fait plus que le total dépensé pour les trois précedents parcs réunis... Le canyon étant un peu éloigné, on nous y emmène, parqués à 12 dans un pick-up comme du vulgaire bétail. Et le moins que l'on puisse dire c'est que "ça secue, ça secue".
Notre guide part dans un délire total sur la signification des différents points de vue que nous avons de l'intérieur du canyon. Sur les photos ci-dessous, vous êtes censés voir une "bougie", un "poing levé" - jusque là, pourquoi pas ? - "le feu et la glace" et "Luc Skywalker sur un joint de culasse". Mais bien sûr...
J'arrête donc très vite d'écouter, et me concentre sur la prise de photos plus ou moins psychédéliques (façon classe de présenter des photos complètement floues).
Après cela, nous passons à qqch de beaucoup plus intéressant, le Lower Antelope Canyon, où la visite se fait par nos propres moyens. Cette partie de l'Antelope doit être reservée aux touristes non-américains, car sans vouloir être méchant, la corpulence moyenne des indigènes doit les empêcher de franchir certains passages. Il n'y a qu'à voir l'entrée, extrêmement étroite, comme vous pouvez le constater sur la première photo.
La ballade terminée, nous nous rapprochons véritablement du Lac Powell, un lac artificiellement créé par un barrage installé sur la Colorado River. On reste en Amérique quand même, les libertés accordées à la nature ne vont bien loin :) N'empêche, les paysages sont (encore) somptueux.
La nuit tombée, nous rentrons à Page, et ô joie nous redécouvrons les bienfaits de la civilisation : douche, lits, chauffage, restaurant et wifi. Quel bonheur de dormir sur un matelas bien moelleux avec oreiller et couvertures :p